mardi 19 Mar 2024
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Spiritualité

Comment méditer pendant les moments difficiles ?

Avez-vous envie de pratiquer la pleine conscience lorsque vous avez été abandonné par votre partenaire ou votre conjoint ? Ou encore juste après avoir été mis à pied ?

Il y a de grandes chances que cela ne soit pas le cas. Dans une période douloureuse, vous souhaitez plutôt simplement rester au lit et attendre jusqu’à ce que la douleur soit partie.

Vous savez que votre meilleure option serait de méditer puisque la pleine conscience soulage la dépression et l’anxiété.

Malheureusement, la dépression et l’anxiété agissent comme des obstacles puissants à la pratique : ils vous volent toute volonté de pratiquer.

Presque tous les méditants que je connais ont eu ce problème à un moment ou à un autre, je suppose donc que nous sommes tous les mêmes à cet égard.

Comment donc s’en tenir à la méditation dans les moments difficiles et en faire un allié puissant ?

Pour répondre à cette question, j’ai préparé des conseils pratiques que j’ai résumé ci-dessous.

Cet article vous montrera comment dépasser la « procrastination du méditant », peu importe les difficultés que vous traversez.

PREMIÈRE PENSÉE, MEILLEURE PENSÉE :

La méditation peut être la première chose que vous faites le matin.

Si vous décidez de méditer avant toute autre chose, vous gagnerez 50% de la bataille contre un jour difficile.

Dès que vous vous réveillez, vous vous asseyez tout de suite pour commencer à méditer.

Faites-le avant de planifier votre journée, avant de couler sous la misère que vous traversez.

Faites-le avant même de prendre une tasse de thé ou de café.

C’est une excellente stratégie, car elle ne vous donne même pas la chance de trouver des excuses pour ne pas méditer. Au moment où vous êtes complètement réveillé, vous en avez terminé avec votre pratique.

Trop simple ?

C’est pourquoi cette stratégie est si puissante: elle est simple et elle coupe le douloureux bruit mental qui autrement vous aurait ôter votre énergie !

SOYEZ TÊTU :

Ne négociez pas avec vous-même.

Si vous savez que vous êtes dans un mauvais moment, peu importe la raison, soyez têtu et allez méditer. Ne faites pas attention au drame qui se passe dans votre vie.

Afin d’aller vous asseoir quand vous vous sentez mal, vous devez être sourd à toutes les raisons que votre esprit vous donne de tergiverser.

Imaginez un zombie qui marche quand il voit de la nourriture, il va marcher, quoi qu’il arrive.

Vous devez être comme cela, totalement conditionnée par l’appel de la pratique.

Vous ne le ferez pas en étant intelligent, mais en étant têtu. Programmez-vous pour ne pas être satisfait jusqu’à ce que vous ayez médité.

Il y a une histoire bouddhiste célèbre sur la persévérance dans la méditation: le Yogi tibétain Milarepa a donné à son meilleur disciple un conseil avant de mourir. Il montra son bas nu, tout callosé, pour que son disciple voit combien il avait médité, sans perdre une occasion de s’exercer, même s’il devait s’asseoir sur des rochers nus dans les montagnes.

OK, c’est extrême mais cela montre une direction à suivre en tant que méditant.

LE PORC HEUREUX :

Pensez à un porc se roulant dans la boue, un porc heureux qui perçoit son étang de boue comme une aire de jeux. Les porcs ne se soucient pas, vous ne devriez pas non plus.

Lorsque nous piétinons dans des émotions troublantes, notre première réaction est d’essayer de rester loin de tout cela en cherchant des distractions (TV, Facebook, nourriture …).

Pas étonnant que la méditation ne nous attire alors pas : il s’agit d’être ici, en ce moment. Juste ici, en ce moment dans la banalité de nos ennuis quotidiens. C’est paradoxalement exactement ce que nous essayons d’éviter!

Sautez dans l’étang de boue et asseyez-vous, acceptez les premières minutes de malaise que vous vivez face à votre situation puis suivez vos instructions de méditation comme d’habitude.

Il y a une forme d’acceptation qui peut être atteinte en passant par une période difficile, et le bonheur, parfois.

SOUVENEZ-VOUS AUSSI : VOUS NE POUVEZ PAS VOUS TROMPER

Une excuse typique que j’utilisais quand je suis misérable et que j’essaie de ne pas méditer est l’idée que je ne peux pas méditer dans cet état.

Après tout, puisque je me sens mal et confus, il n’y a aucun moyen que je puisse méditer correctement, non? Avez-vous vécu cette expérience également ?

Eh bien, il n’y a pas de possibilité de se tromper en méditation : une fois que vous méditez, vous faites de votre mieux. Votre meilleur est simplement le meilleur.

Et vous pouvez être heureux de votre pratique … Tant que vous la faites.

Bien sûr, il y a toujours le risque de mal appliquer vos instructions de méditation, mais cela est toujours mieux que de ne pas méditer du tout.

Rappelez-vous qu’une fois que vous avez commencé, vous ne pouvez que seulement vous améliorer, peu importe les difficultés que vous éprouvez ! Excellente journée à vous.

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